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Un nouvel indice de qualité de l’air

Saviez-vous qu’en hiver, la pollution de l’air extérieur en Isère est principalement due aux particules fines liées au chauffage au bois non performant ? Contrairement à l’été, durant lequel l’ozone est le principal danger, la saison froide est l’occasion de parler de ces particules, dont les PM2.5, particules fines nouvellement intégrées à l’indice ATMO.

Vous le savez peut-être, l’association agréée de surveillance de la qualité de l’air en Auvergne-Rhône-Alpes ATMO publie chaque jour son indice de qualité de l’air, permettant aux citoyen·ne·s d’adapter leur activité en fonction des niveaux de pollution de leur territoire.


carte de la qualité de l’air en Auvergne Rhône Alpes du 22 février 2021

 

Cet indicateur journalier de la qualité de l’air est calculé quotidiennement à l’échelle de chaque commune ou au maximum à l’échelle intercommunale, sur l’ensemble du territoire national (métropole et outre-mer), à partir des concentrations dans l’air de cinq polluants réglementaires : dioxyde de soufre (SO2), dioxyde d’azote (NO2), ozone (O3) et particules de diamètre inférieur à 10 micromètres (PM10) et 2.5 micromètres (PM2.5).

Un indice plus visuel, compréhensible

Si le calcul de l’indice se complète avec l’inclusion de nouvelles données, le rendu sera, lui, plus lisible pour le grand public, avec notamment une série de smileys, une échelle de couleurs et des qualificatifs compréhensibles par toustes (bon, moyen, dégradé, mauvais, etc.).

Un effet considérable sur la santé, et l’environnement

Ces particules fines ont un effet avéré à court et long terme sur la santé puisqu’elles peuvent provoquer de nombreuses maladies respiratoires et cardiovasculaires, ainsi que des cancers. On estime à 42 000 le nombre de décès* par an en France, en relation avec l’exposition chronique aux particules fines PM2,5 d’origine humaine, ce qui correspondait à une perte moyenne d’espérance de vie de 8,2 mois.

*évaluation de l’impact sanitaire à l’échelle de 25 pays de l’Union européenne, réalisée dans le cadre du programme CAFE (Clean Air for Europe) de la Commission européenne sur l’année 2005

Chauffage au bois : comment émettre le minimum de PM10 ?

Le chauffage au bois est la plus grosse source de particules fines en saison hivernale en Isère. Cependant, on sait que la grande majorité des appareils de chauffage au bois sont vétuste et peu performants : ils émettent beaucoup de particules car ils ne permettent pas une combustion totale du bois.

Des solutions existent !

Source ATMO

Les bons gestes pour limiter les émissions, avec votre appareil existant :

  • Ramoner une à deux fois par an
  • Entretenir et nettoyer régulièrement l’appareil
  • Utiliser du bois sec et labellisé
  • Pratiquer l’allumage par le haut

La meilleure solution, si vous le pouvez, est de changer votre appareil de chauffage au bois non performant (datant d’avant 2002 ou foyer ouvert). Dans le graphique ci-contre, on peut voir que le niveau d’émissions de particules est 100 fois inférieur avec un appareil labellisé flamme vert 7*, par rapport à une cheminée à foyer ouvert. À titre d’illustration, on peut dire qu’une personne qui fait fonctionner sa cheminée avec un foyer ouvert une fois par an à Noël polluera autant qu’une personne qui utilise son poêle à bois tous les jours de novembre à mars (environ 100 jours).

Ces données sont théoriques et ne prennent pas en compte la qualité du combustible ainsi que l’utilisation et l’entretien du foyer. D’après les données récupérés grâce aux dispositifs du fonds air bois, en situation réelle et au vue de l’augmentation forte du taux d’utilisation, la quantité de particules est divisée par 5.

Quelques informations utiles :