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Des conseils gratuits pour vos économies d'énergie

du lundi au vendredi de 09h à 12h30 et de 14h à 18h

Que vous détestiez le foot ou que vous soyez un grand fan, vous n’y couperez pas, ce moi-ci, c’est la coupe du monde ! Publicité, produits dérivés, matchs diffusés dans les bars, conversations à la machine à café, le « mundial » est partout.

Pour nous à l’Espace Info Energie, chaque occasion est bonne pour s’améliorer sur le chemin de l' »éco-citoyenneté ». Ainsi, si vous comptez regarder les matchs de l’équipe de France (et même des autres…) maquillés en bleu-blanc-rouge, sur grand écran, en mangeant des pizzas, voici quelques idées pour devenir un supporte-terre !

Soyez un supporter créatif

Pas besoin d’acheter tous les gadgets qu’on voit en magasin pour être un bon supporter : les maillots officiels des équipes nationales sont souvent fabriqués loin d’ici, avec des matières issues de production pétrolières. De plus, les équipementiers ne garantissent pas toujours un salaire décent aux ouvriers qui fabriquent ces maillots. De nombreux objets dérivés bas de gamme finiront à la poubelle (fanions, lunettes, porte-clefs, bracelets, chapeaux…).

Alors pourquoi ne pas opter pour une solution créative et conviviale, en plus d’être durable :

  • customisez un t-shirt en le peignant en bleu-blanc-rouge,
  • fabriquez en famille des objets de supporter comme une banderole en papier recyclé, un drapeau en tissu de récup’, un coq en carton, peignez un ballon… une occasion de faire participer toute la famille et de partager votre passion pour le foot avec vos proches,
  • trouvez des vêtements bleu-blanc-rouge que vous avez déjà dans votre armoire.

Résistez à l’achat d’une nouvelle télé !

À moins que la télé ne soit cassée et irréparable, on la garde. Une TV consomme deux à trois fois plus d’énergie à la fabrication qu’à l’utilisation pendant toute sa vie !

Selon le site ecoconso.be, un grand constructeur de TV s’attend même à un accroissement des ventes de 50% pour le Mondial. Un chiffre étonnant : on ne remplacerait sa TV quand elle est cassée que dans 12% des cas. Autrement dit, on la remplace pour se faire plaisir dans 88% des cas.

Inutile de craquer pour une télé super grande ou en Ultra Haute Définition, de toute façon on ne reconnaît jamais les joueurs sur les vues globales. Et puis le commentateur est au taquet : on compte sur lui pour nous dire qui a le ballon et qui vient de (méchamment) tacler tel ou tel joueur.

 

Préparez des plateaux-télés éco-responsables !

Fini les chips, les saucisses et les pizzas industrielles. C’est mauvais pour la santé, la planète et le portefeuille !

Préférez :

  • Cubes de fromage de nos montagnes (acheté en coopérative ou directement auprès du producteur)
  • Saucisson local
  • Noix de Grenoble (oui, Vinay pour les puristes)….mmmmh délicieux
  • Bière locale : pensez aux éco-cups pour toutes les boissons !
  • Bâtonnets de concombre ou de carottes, radis, cubes de melon, têtes de brocoli à tremper dans une sauce : c’est de saison ! Attention cependant aux origines, notamment aux tomates cerises qui ont fait des kilomètres pour arriver jusqu’à votre plateau.
  • Fruits faciles à croquer : framboises, fraises, cerises

Faites la fête !

Qu’on gagne ou qu’on perde, le principal est de se retrouver entre amis, famille ou voisins.

Se regrouper pour voir un match est aussi une bonne façon de n’utiliser qu’une seule TV. À tour de rôle, on peut organiser une soirée foot avec ses ami·e·s. Bien évidemment, on se déplace à vélo ou en transport en commun. Ou on reste dormir, ce qui est parfois plus prudent…

 

Zoom sur : Coupe du monde et empreinte carbone

La Coupe du Monde 2018 en Russie générera un bilan carbone estimé à 2,17 millions de tonnes. Soit l’équivalent annuel d’un pays comme la Turquie.

Parmi ces émissions de CO2, la grande majorité vient des transports en avion des équipes de foot et des supporters -1,6 millions de tonnes.

Pour cela, la Fifa propose gratuitement aux supporters de compenser leurs émissions carbone lors de l’achat de leur billet. Cette compensation a des limites, puisqu’elle ne supprime pas les rejets de CO2 dans l’atmosphère mais « achète » des crédits carbone.

En outre, cette compensation est limitée par la Fifa à 100.000 tonnes soit 10 % du total des émissions de CO2 émises.