04 76 14 00 10

Des conseils gratuits pour vos économies d'énergie

du lundi au vendredi de 09h à 12h30 et de 14h à 18h

Viande: en consommer moins… et mieux

Consommer trop de viande a un réel impact sur la santé et sur l’environnement ; il est temps de se tourner vers une autre source de protéine : les protéines végétales !

Un petit point rapide sur les protéines

Les protéines sont, avec les glucides et les lipides, l’une des trois grandes familles de macronutriments, c’est-à-dire l’un des constituants des aliments qui contribuent à l’apport énergétique. Les protéines jouent un rôle essentiel pour l’organisme, il ne faut donc pas les négliger.

On distingue les protéines animales que l’on trouve dans les produits d’origine animale (viandes, poissons, œufs, produits laitiers) et les protéines végétales issues du monde végétal (céréales et légumineuses principalement).

Manger trop de viande : notre corps ne nous dit pas merci…

La consommation de viande a des bénéfices reconnus pour la santé. Ceci dit, de nombreuses organisations de santé recommandent de limiter la consommation de viande transformée et de viande rouge. En effet, une surconsommation peut entrainer des risques de maladie cardiaque, diabète et autres maladies telles que certains cancers (colorectaux, du colon, des intestins ou même du sein).

… La planète non plus

La surconsommation de viande a entrainé l’essor des élevages industriels intensifs.

  • La concentration d’une espèce animale en un seul endroit favorise la transmission de virus et malgré la barrière inter-espèce, le passage à l’humain fini par se faire. Ainsi, on a constitué une niche écologique rêvée pour les pathogènes (organisme susceptible de provoquer une maladie).
  • Dans le monde, près de 80% des terres agricoles sont destinées à nourrir ou élever les animaux. De plus en plus d’entre eux sont engraissés avec du blé, du maïs ou du soja OGM. Pour produire 1kg de viande, il faut compter entre 7 et 12 kg de céréales.
  • Chaque année ce sont plusieurs millions d’hectares qui sont déboisés dans le monde pour laisser place à du pâturage pour le bétail. WWF estime que l’agriculture est responsable de 80% de la déforestation, en particulier au Brésil.
  • La quantité d’eau nécessaire pour produire les céréales, arroser et abreuver les animaux est colossale.

Par exemple, pour produire :

1 kg de boeuf il faut 15 500 L d’eau
1 kg de porc il faut 6 000 L d’eau
1 kg de poulet il faut 4 300 L d’eau
1 kg de blé il faut 1 600 L d’eau
1 kg de pommes il faut 900 L d’eau

 

Et bien sûr, il faut tenir compte des conditions d’élevage.

On estime que chaque semaine, dans le monde, environ un milliard d’animaux sont abattus pour leur viande. En France, 90 % des 40 millions de lapins sont élevés en batterie de cage et 95 % des 25 millions de cochons sont élevés sur caillebotis en bâtiments, la méthode d’élevage la plus répandue en Europe. Aujourd’hui, l’objectif étant de produire de plus en plus de viande pour le monde entier aux prix les plus bas, peu d’améliorations sont mises en œuvre pour faciliter la vie des animaux d’élevage qui ne connaissent pas la lumière du jour et vivent entassés dans des hangars.

Si vous souhaitez consommer de la viande, privilégiez la viande provenant d’éleveurs locaux avec lesquels vous pouvez discuter des conditions de vie et d’abattage de leurs bêtes.

Dans le cadre d’une alimentation responsable et saine, il conviendrait de diminuer notre consommation de viande au profit de protéines végétales.

Les protéines végétales peuvent être classées en six groupes :

  • Les légumineuses (haricot, fèves, lentilles, petits pois, pois chiches, soja et tofu…)
  • Les céréales (avoine, blé, riz, millet, orge, maïs, seigle, amarante, sorgho..)
  • Les noix (cajou, amande, noisette…)
  • Les graines (tournesol, sésame, citrouille, chanvre, luzerne…)
  • Les algues (spiruline, agar agar…)
  • Les légumes (brocoli, pommes de terre…)

Comment les consommer ?

Il est rare que les aliments végétaux contiennent tous les acides aminés nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme. Il est donc important de les associer entre eux.
L’association la plus courante est celle des légumineuses et des céréales que l’on retrouve traditionnellement dans de nombreuses gastronomies (les lentilles et le riz en Inde, la semoule de blé et les pois chiches au Maghreb…).

D’un point de vue nutritionnel, les lentilles sont, après le soja, les légumineuses les plus riches en protéines.

D’autres association sont possibles, par exemple des œufs avec des céréales (riz cantonais), des céréales avec des fruits secs (riz au noisettes), un produit laitier avec des céréales et/ou des légumineuses (pâtes au fromage, salade de quinoa avec des dés de fêta…).

Quelques recettes

Boulettes de lentilles corail au brebis frais Pâté végétal aux lentilles vertes Crêpes de lentilles vertes au saumon fumé
Crumble de Quinoa aux fruits d’automne Steak végétarien aux pois cassés Velouté de pois cassés au curry doux
Protéines de soja à la citronnelle Brochettes de seitan laqué, coriandre et sésame Tofu soyeux et tomates séchées marinées à l’huile d’olive

Alors pour une alimentation plus saine pour votre santé et la planète, profitez de l’été pour tester de nouvelles recettes et régalez-vous !